ARBRE GÉNÉALOGIQUE 23 – OCEANOS : LA LIGNÉE D’EUROPE ET MINOS
L’arbre généalogique figurant ci-dessus est une branche de l’ « ARBRE GÉNÉALOGIQUE 21 – OCEANOS : LES INACHIDES », lequel décrit une lignée issue du fils d’Océanos, Inachos, et concerne donc le processus de purification / libération. Inachos, rappelons-le, incarne « l’évolution de la concentration (du chercheur) » ou « l’évolution du processus de rassemblement des différentes parties de l’être » autour de l’être psychique.
La branche figurant ci-dessus concerne plus particulièrement la descendance d’Europe « un vaste équilibre » ou « une vaste vision ». (Rappelons qu’une lignée se poursuit par une femme si celle-ci s’unit à un dieu). Elle est décrite en détail dans la page « EUROPE, THÉSÉE ET LE MINOTAURE, DÉDALE ET ICARE ».
Europe est très belle : elle représente donc un premier mouvement « vrai » de purification de l’être extérieur qui permet à cette conscience élargie d’être contactée et fécondée par le plan supérieur de l’esprit, Zeus. Elle eut deux enfants, Minos et Rhadamanthe, réputés pour leur sagesse et leur justice. Minos est le symbole de l’évolution de la réceptivité et de la purification de l’intelligence discernante. Il représente un chercheur qui a obtenu une grande maîtrise sur le monde vital (émotions, désirs, préférences) car Minos fut célèbre pour avoir le premier obtenu un vaste empire maritime.
Minos s’unit à Pasiphaé « celle qui brille pour tous ». Mais celle-ci s’éprit d’un taureau, symbole du « pouvoir de réalisation du mental lumineux », qui aurait dû être sacrifié aux dieux. Le chercheur a donc conservé ce pouvoir pour son propre bénéfice, ce qui le conduira vers une réalisation monstrueuse, hors du chemin spirituel : le Minotaure. Le chercheur fait alors appel à ses plus hautes qualités intellectuelles car Pasiphaé demande l’aide de Dédale. Celui-ci est le plus habile des artisans, soit le plus habile à élaborer des formes mentales parfaitement structurées. Cette intervention ne fera que renforcer cette erreur en l’habillant d’une construction mentale « le labyrinthe » qui intègre tout dans son propre système mais dont rien ne peut sortir. Il faudra l’intervention du dixième roi d’Athènes, Thésée, le grand purificateur, pour sortir le chercheur de cette impasse.