Jason à la conquête de la Toison d’Or

UNE EXPÉRIENCE D’ILLUMINATION OU D’UNE LUMIÈRE PSYCHIQUE

Le mythe de Jason et de la Toison d’Or décrit les premiers pas sur le chemin spirituel, la rencontre du maître et les épreuves ou « tests » jusqu’à la première grande expérience spirituelle.

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Jason rapportant la Toison d'or à Pélias

Jason rapportant la Toison d’or à Pélias – Musée du Louvre

Un âge de la Vérité, le Satya Youga des Indiens, ou, plutôt, un âge de l’intuition a précédé l’histoire de notre humanité mentale. Notre enfance au monde, si l’on en juge par les bribes de tradition, fut saisie d’une illumination, comme l’est parfois notre brève enfance humaine avant que la raison ne piétine nos rêves, ou comme l’est le chercheur de vérité quand, soudain, au début de sa quête, le voile se déchire un instant, dans un éblouissement, pour lui dire : « Voilà où tu vas. » Puis tout se referme et nous sommes laissés au lent piétinement des années, ou des siècles, pour redécouvrir, longtemps plus tard, une vérité d’enfant.

Satprem

 

 

Si le mythe de la Toison d’Or a été placé par les Anciens dans la descendance de Japet, et plus précisément dans celle d’Éole, c’est que l’expérience qui couronne la progression relève plus particulièrement de l’ascension des plans de conscience et non de la voie de purification-libération dans la descendance d’Océanos, même si l’être psychique peut également se manifester d’une manière ou d’une autre.
Autrement dit, c’est une expérience qui résulte davantage d’un perfectionnement, d’une purification et d’un élargissement de la conscience mentale, que d’un vrai travail de purification-libération du vital, même si les deux voies ne peuvent jamais être totalement dissociées.

Tel qu’il a été rapporté par Apollonios de Rhodes, le mythe de Jason et des Argonautes retrace le parcours du chercheur depuis son entrée effective sur le chemin jusqu’à l’expérience majeure d’une « descente » spirituelle de force et de connaissance depuis le plan du surmental. Cette descente « illumine » d’abord le mental puis descend éventuellement dans les centres en dessous, créant une certaine ouverture psychique au niveau du cœur. En effet, la lumière agit d’abord dans le mental – car le mental supérieur reçoit plus rapidement ce qui descend – bien que ce soit le cœur qui reconnaisse toujours le premier l’essence divine. C’est pourquoi Hermès figure parmi les ascendants de Jason (c’est une descente du surmental) et ce pourquoi on peut considérer la lignée de Créthée comme appartenant au plan du mental supérieur.
En général, à notre connaissance, cette première expérience ne dure pas au-delà de quelques jours ou quelques semaines. Elle constitue seulement une déchirure temporaire du voile dans le mental. C’est la raison pour laquelle Médée se sépara de Jason au retour de la quête, détruisant même les fruits de leur union (elle tuera ses enfants avant de retourner en Colchide). En effet, seules les « réalisations » sont définitives.

Cependant, ce serait une erreur de considérer que cette expérience d’illumination constitue un passage obligé au début du chemin, ni même qu’elle soit la première à surgir, même si c’est la plus répandue dans une civilisation qui met le mental en avant. Beaucoup d’autres chercheurs expérimentent en premier une ouverture psychique ou l’une des innombrables expériences dont Sri Aurobindo parle abondamment dans les Lettres sur le Yoga.

Même si les Anciens n’ignoraient pas l’impérative nécessité de la purification-libération, puisqu’ils célébrèrent en tout premier lieu les travaux d’Héraclès, la quête de la Toison d’Or semble avoir pris une importance croissante au cours du temps.
En effet, la voie de la purification-libération se heurtant à des impossibilités majeures de transformation, cette expérience fut mise en avant comme un premier pas vers l’expérience d’union dans le Soi ou vers « l’éveil », et considérée comme primordiale, du moins tant que la voie dionysiaque de l’extase mystique ne s’imposa pas à sa place dans nombre d’écoles initiatiques.
A notre époque, si beaucoup d’écoles continuent à rechercher cette union avec le Soi, Sri Aurobindo pour sa part insiste surtout sur la « psychisation » de l’être comme premier mouvement, qui doit accompagner la spiritualisation du mental, afin de permettre ultimement le travail de la Force du Suprême pour la transformation de l’être extérieur. Cette progression permet en effet d’éviter bien des pièges.
De plus, son but étant la divinisation de la nature pour l’humanité entière, il voulait ainsi éviter que se reproduise les vieilles erreurs du passé qui se contentent d’une libération individuelle en l’Esprit sans rien changer à la nature extérieure du chercheur ni au reste de l’humanité.

Satprem, à la suite de Sri Aurobindo, dans son livre La Genèse du Surhomme, semble même indiquer qu’à partir d’un certain niveau de progression dans l’ascension des plans de conscience, le chercheur doit renoncer à poursuivre plus avant dans cette voie pour procéder à une purification-libération approfondie de sa nature. Pour lui, à un certain moment, le chercheur doit choisir entre la voie de l’ascension dans laquelle il peut explorer les plans supérieurs du mental « qui sont comme la source pure de tout ce qui se passe ici dans la déformation » et la voie de libération de la Nature. Il nous dit que la première voie est si tentante que tous les sages du passé ou les esprits avancés d’aujourd’hui l’empruntent, mais qu’arrivés là-haut, on ne peut que s’apercevoir que les moyens de là-haut n’ont guère de pouvoir ici. C’est, dit-il, l’éternelle histoire de l’Idéal et des réalités. Pour lui, il ne s’agit pas de rejeter tous les encombrements pour s’échapper vers le haut, mais d’une méthode globale qui serait davantage une descente ou plutôt un dévoilement de la Vérité partout contenue, jusque dans les cellules de notre corps.

Même si l’on admet que cette expérience de la descente d’éclairs de vérité issus du surmental n’est que l’une des formes possibles, il nous faut encore être très prudents avant de considérer le récit qu’en a fait Apollonios de Rhodes comme la seule démarche vers elle.
En effet, autant la description du chemin théorique est relativement aisée lorsqu’il s’agit d’en illustrer les buts principaux (par exemple dans la voie de psychisation de l’être, l’abandon du désir et de l’ego, la lutte contre l’illusion et les peurs, l’élargissement de la conscience, etc.), autant le problème se complique lorsqu’il s’agit des expériences, car il est alors nécessaire de distinguer le général du particulier.
Il est ainsi impératif de déterminer dans quelle mesure les expériences vécues sur le plan individuel sont un passage obligé pour tous, si elles sont propres à une voie particulière ou à un type d’individu, se produisent toujours dans le même ordre et font partie d’un processus répétitif ou en marquent la fin.
Si la connaissance préalable de certaines étapes peut éventuellement aider le chercheur, elles doivent être parfaitement définies, universelles, et les processus évolutifs qui y conduisent clairement identifiés. Leur exposé ne doit pas conduire le chercheur à s’inquiéter de n’avoir pas vécu telle ou telle expérience, ni à dresser une hiérarchie dans la progression, tombant ainsi dans le piège classique de la course aux grades spirituels. Ce fut sans doute ce qui motiva en grande partie l’interdiction absolue de toute divulgation, même partielle, du sens profond des mythes.
En tout état de cause, les initiés ont toujours recommandé aux chercheurs de ne partager leurs expériences qu’avec leurs guides, ou du moins avec la plus grande prudence pour éviter la trop rapide dissipation de l’énergie et la perte de nombre de leurs bénéfices.

De nombreux récits du mythe de la Toison d’Or semblent avoir existé mais une seule version grecque complète nous est parvenue, celle d’Apollonios de Rhodes qui date de l’époque hellénistique, vers le IIIe siècle avant J.-C. C’est elle qui servira de base à notre étude.
Il existe une autre version d’un auteur latin du premier siècle après J.-C., Caius Valerius Flaccus, largement inspirée d’Apollonios.

Chaque chercheur pourrait donc faire un récit de « sa » quête. La progression que nous allons examiner à travers ce texte commence dès les préliminaires du chemin.
L’expérience de l’illumination proprement dite n’intervient qu’à la fin du récit. Comme c’est une descente des plans de l’Esprit, celui-ci choisit son heure, mais il semblerait que le chercheur soit averti quelque temps à l’avance que quelque chose d’exceptionnel va se produire.
Elle peut donc survenir au milieu de la vie courante, sans aucune condition particulière, mais les conditions extérieures « s’organisent » pour que le chercheur puisse la vivre pleinement.
Pour les chercheurs qui n’ont pas assez travaillé la purification de leur être, la puissance de la force qui descend produit aussi le plus souvent des manifestations d’exubérance difficilement maîtrisables dues à l’irruption de cette force dans un vital non purifié.

Signalons enfin que ce mythe est étudié ici sur la base des expériences intérieures mais qu’il peut pour chacun être illustré avec des confrontations extérieures tant il est vrai, comme le dit Satprem, que : « Toutes les routes du dehors sont comme doublées d’une route intérieure, et les obstacles, les ombres, les accidents que nous n’avons pas surmontés sur la route du dedans reviennent à nous sur la route du dehors, mais une route infiniment plus dure, plus longue, plus impitoyable parce qu’elle avale toute une vie pour une seule petite expérience qui nous fait dire un jour : Ah ! C’est tout ! ».

Le mythe de la Toison d’Or

Le cadre dans laquelle se situe ce mythe est donné :
– d’une part, par les personnages majeurs figurant dans les lignées de Salmonée et Créthée que nous avons étudiées au chapitre précédent, et dont nous reprenons ci-dessous les caractéristiques principales.
– d’autre part, par les compagnons de Jason, symboles d’une certaine progression dans quelques directions privilégiées.

Dans la lignée de Salmonée et Créthée, sont exprimées :
– une nature où s’affrontent de manière plus ou moins subconsciente « les forces contribuant à l’évolution du processus de libération » et une force plus mélangée, celle d’une progression dans l’ignorance de son propre chemin couplée à une aspiration vitale (Pélias). Cette dernière est cependant génératrice d’une aspiration à la justice (Pasidicé) et d’une forte rectitude (Alceste). Dans la descendance de Nélée, la seule dynamique survivante est incarnée par son plus jeune fils Nestor qui représente une « capacité d’intégration de l’expérience » ou une « sincérité ».
– une certaine endurance (Phérès) qui fait apparaître « un désir passionné pour la lumière » (Lycourgos), « une volonté de se libérer du joug » (Admète) et une certaine « capacité de vision » (Eidoménéé).
– Une « capacité d’entrer dans le silence » (Amythaon), source de « force » (Bias) et de « sensibilité mentale intuitive » (Mélampous).
– Enfin « une volonté d’accomplissement du destin personnel » ou « un retournement de la conscience de l’extérieur vers l’intérieur » ou encore « une conscience intellectuelle supérieure » (Aéson) qui reçoit l’influence du surmental par sa capacité « à être à soi-même sa propre lumière » (Autolycos) et tend vers « un mental puissant » avec sans doute une certaine dispersion (selon le nom de sa femme Polymède ou Alkimédée). Le couple Aéson-Polymède représente donc le chercheur dont le mental individualisé puissant dirige la quête selon ses propres conceptions.

Le chercheur a également œuvré à l’élargissement de son mental et s’est battu contre nombre d’illusions (Sisyphe et Bellérophon) et de peurs (Persée). Il poursuit le combat contre sa susceptibilité et sa suffisance qui le font se représenter sans cesse victime des agissements des autres (le lion du Cithéron). Et il a peut-être profondément gravé en lui dans le subconscient le souvenir d’un état de bonheur intense, sa première expérience fugitive d’union (Phrixos).

Parmi les nombreuses illusions qui retardent l’entrée sur le chemin figure en bonne place l’idée que l’on peut changer le monde extérieur sans se changer soi-même, c’est-à-dire prendre des engagements humanitaires, sociaux, politiques ou similaires sans vraie remise en cause personnelle. L’un des signes du début de la quête est donc le moment où le chercheur cesse de vouloir transformer le monde et commence à s’intéresser à sa propre transformation.

Dans la phase préliminaire du chemin, le chercheur sincère reçoit des aides dont le plus souvent il n’est pas conscient telles que :
– une protection de son véhicule physique (pour les risques d’accidents graves, les maladies, etc.).
– des expériences considérées à posteriori comme « initiatiques », c’est-à-dire des « confrontations » qui font vivre en accéléré certaines étapes selon le niveau d’évolution de chacun.
– des connaissances issues du moi supérieur et reçues par différents canaux (intuitions, rencontres, ouvrages, rêves, etc.) que le chercheur perçoit comme des évidences.

Lorsque la quête commence, les « Jeux isthmiques » ont été célébrés (cf. Sisyphe dans le chapitre précédent) indiquant que le chercheur s’est engagé dans le « passage étroit ». Dans les initiations symboliques du passé – qui ne dispensaient en rien des confrontations du chemin – il se présentait comme un néophyte aux portes du temple pour être initié aux mystères.

Le symbole choisi pour cette expérience, la Toison d’or d’un bélier, a été examiné dans le chapitre précédent. Rappelons qu’elle exprime l’affinement de la sensibilité, un commencement, le support du feu intérieur ou être psychique, et évoque l’ « éveil » et la pureté spirituelle.
S’il est le plus souvent ailé, c’est pour indiquer une progression dans l’ascension des plans du mental.

La jeunesse de Jason et les préparatifs de la quête

Comme on l’a vu, la Toison d’Or était celle d’un bélier qui emporta Phrixos en Colchide au royaume d’Aiétès. Celui-ci, petit-fils du soleil Hélios, l’avait suspendue à un chêne dans un bois sacré d’Arès proche de sa cité d’Aia.

Selon Pindare, Jason, comme nombre de héros, fut élevé par le Centaure Chiron. Nous avons déjà rencontré ce dernier personnage qui représente le « juste mouvement de rassemblement de son être ou capacité de concentration ». Son nom Chiron signifie « la main », sans doute en rapport avec la maîtrise, peut-être aussi symbole d’une médecine des énergies qui s’exerce depuis le corps.

Il appartient au peuple des Centaures, celui des chercheurs avancés qui n’ont acquis la maîtrise de leur nature vitale que jusqu’à un certain point. Toutefois, il n’appartient pas à la descendance d’Ixion comme les autres Centaures, bien qu’il ait lui aussi été chassé de Thessalie. Ce n’est donc pas le symbole d’une progression illusoire.
C’est d’abord un guérisseur, celui qui peut remettre dans le juste équilibre, c’est-à-dire mettre chaque chose à sa place ou purifier.
Il est le précepteur attitré des héros durant leur enfance pour la musique et la médecine, l’art de la guerre et la chasse : symboles respectifs de la capacité de réaliser l’harmonie depuis les hauteurs de l’esprit jusqu’au plan corporel, de la voie du guerrier et des arts de la quête.
Fils de Cronos, il représente donc les plus anciennes capacités d’harmonisation développées par le chercheur dans la phase précédant l’entrée dans la quête. Sa mère est Philyra « celle qui aime le juste mouvement d’évolution selon l’Absolu ». Et comme c’est un immortel qui doit mourir, on peut imaginer que cette « purification » a été portée à un niveau suffisant pour que le chercheur puisse maîtriser les dualités sur le plan vital, telles que la dualité amour/haine, mais qu’il devra ensuite passer à une étape supérieure d’intégration.

On ne sait rien d’autre de la jeunesse de Jason, jusqu’à sa venue dans la ville de Iolcos.
Selon Pindare, il y vint pour réclamer à son cousin le roi Pélias le trône dont il était légitimement héritier en tant que fils d’Aéson, l’aîné des enfants de Créthée. Pélias l’avait en effet hérité d’Aéson en tant que régent ou bien s’en était emparé de force.
Pour d’autres, sa venue répondait à l’invitation de Pélias qui avait demandé à tous ses sujets d’assister à un sacrifice en l’honneur de Poséidon. Sa présence n’était donc aucunement liée à une revendication du trône.
Quoi qu’il en soit, Pélias avait été prévenu par deux oracles que la mort lui viendrait d’un homme de sa race (un descendant d’Éole) qui serait chaussé d’une seule sandale. Pour des raisons variables selon les auteurs, c’est ainsi chaussé que Jason arriva à Iolcos et Pélias lui demanda comme faveur de lui rapporter la Toison d’or, prétextant qu’il était trop vieux pour y aller lui-même. Il pensait que jamais Jason ne reviendrait vivant d’une telle expédition.

Pélias représente l’élément dominant chez le chercheur qui s’engage dans la quête avec une forte aspiration vitale, encore ignorant de son propre chemin et de son but de vie (ou de sa tâche ou raison d’être) mais qui œuvre en quête du « mouvement juste » (Pisidicé) et d’une forte « rectitude-sincérité » (Alceste). C’est une volonté de bien faire qui est en fait aussi une résistance à l’évolution. Cette dynamique restera puissante pendant toute la première période jusqu’à l’expérience d’ouverture, mais « l’ignorance du but de vie » disparaîtra en partie dès le retour de Jason et Médée à Iolcos, car Héra « la puissance qui veille au juste déroulement » avait planifié à la fois la quête de Jason et la mort de Pélias.
Du fait de cette « ignorance de sa tâche », Jason n’est pas en mesure de revendiquer le trône. C’est pourquoi les auteurs sont partagés sur les motifs de Pélias. Consciemment, le chercheur ne sait pas encore que son « ignorance » doit céder la place à une conscience supérieure (que quelqu’un de sa race, c’est-à-dire dans la lignée de Japet et d’Éole de l’ascension des plans de conscience, prenne sa place sur le trône) même s’il en a parfois quelque vague intuition. En effet, son équipement pour la quête est encore incomplet : Jason n’a qu’un seul pied chaussé.

Telle fut la raison du périple des Argonautes, nom dérivé de celui du constructeur qui donna son nom à la nef Argo. Le nom Argos évoque à la fois la lumière et la blancheur (la pureté), mais surtout chez Homère, la rapidité. Le chercheur est en effet censé ne pas s’arrêter en chemin et parcourir les étapes aussi vite qu’il le peut.

Le navire lui-même est le symbole d’une personnalité bien construite et achevée : il avait en effet cinquante rangs de rame, cinquante étant le nombre d’une totalité dans le monde des formes.
Le bateau est aussi le symbole du yoga et de la discipline que l’on suit.
De plus, il était doté d’une poutre parlante qui encouragea l’équipage lorsqu’il monta à bord du navire pour la première fois. Cette poutre est le symbole d’une structure solide qui contribue de par son existence au succès de la quête et prouve être indispensable à ses débuts. Elle provient de Dodone, lieu de l’oracle de Zeus, et exprime ainsi la parole intuitive la plus haute.

Suivant : Les Argonautes >>

Le reste du chapitre doit être lu dans l’ordre suivant :

Jason à la conquête de la Toison d’Or (cette page)
Les Argonautes
Le départ du navire Argo
Les femmes de Lemnos
Les Argonautes chez les Dolions
Les Argonautes chez les Bébryces
Les Argonautes chez Phinée
Les Roches Noires (Les Symplégades ou Cyanées)
Les Argonautes dans l’île de Thynie
Les Argonautes passent au large des Chalybes, des Tibarènes et des Mossynèques
Les Argonautes et les oiseaux de l’île d’Arès
Jason tue les Semés issus des dents du Dragon
La route du retour des Argonautes
Le meurtre d’Apsyrtos par Jason
Les Argonautes, la présomption spirituelle et l’éveil de la Kundalini
Les argonautes chez Circé
Les Argonautes échappent à la séduction des Sirènes
Les argonautes évitent Charybde et Scylla
L’union de Jason et Médée
Les Argonautes et l’épreuve du désert
Les argonautes au jardin des Hespérides
Les Argonautes et la mort du géant Talos
Les Argonautes dans la nuit terrifiante puis l’illumination
La mort de Pélias et les jeux donnés en son honneur
La mort des enfants de Médée et la fin de Jason